Découvrez comment le secteur de l’événementiel a su s’adapter à la situation sanitaire

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La crise du coronavirus a eu un impact profond sur le secteur de l’événementiel, bouleversant considérablement son fonctionnement habituel. En tant qu’acteur en première ligne, ce domaine a vu ses grands et petits événements, qui ponctuent normalement notre vie sociale et professionnelle, pratiquement suspendus depuis plus d’un an. Cette situation a poussé l’industrie à se réinventer, à explorer de nouvelles avenues et à trouver des moyens novateurs pour s’adapter à cette réalité inédite.

L’objectif de l’événementiel en 2021 est toujours le même qu’auparavant à savoir : faire passer un bon moment, rassembler, et fédérer une communauté.
Ces nouvelles innovations auront forcément un impact sur la vie post-covid. Les entreprises événementielles ont dû se mettre à la digitalisation de leurs événements sous peine de ne pas faire d’événement du tout.
Le passage au tout digital a du bon. En effet, il permet de réduire les coûts d’un événement (transport, logistique…) et

de mettre en avant un message efficace et pertinent que l’on pourra réutiliser par la suite. Il permet d’améliorer la responsabilité sociétale de l’entreprise, quant on sait que ce qui dégage le plus de CO2 lors d’un événement est le déplacement des participants.

Bien sûr, rien ne remplacera jamais un événement physique, mais l’avenir semble bien être au phygital (contraction entre physique et digital)

Voici quelques jolis exemples de changements :

Le Fuse, une des plus anciennes et mythiques boîtes de nuit bruxelloise rouvre ses portes le temps d’une visite. À défaut de pouvoir accueillir ses habituels clubbers, le Fuse présentera l’exposition temporaire : « Echoing Through Eternity » à partir du 9 avril prochain, jusqu’au 18 avril.

Cette exposition temporaire retrace l’histoire de cette boîte de nuit incontournable de Bruxelles. L’événement plongera les visiteurs dans les 27 années qui ont jalonné l’histoire du club qui a notamment accueilli les DJ’s les plus célèbres de la planète (avant même que ceux-ci deviennent célèbres)

À Barcelone, une expérience pilote a eu lieu le 27 mars dernier. Un concert test a été organisé avec 5000 personnes, âgées de 18 à 59 ans pendant plus de 2h30. Le groupe de rock espagnol Love of Lesbian a joué à l’arène Palau Sant Jordi. Organisé par un groupe de festivals, des promoteurs musicaux et un hôpital local, le concert est le plus gros qui s’est déroulé en Europe depuis le début de la crise.

Pour pallier à tout risque éventuel, différentes mesures ont été mises en place comme la prise de température à l’entrée de la salle, le port d’un masque FFP2 pendant toute la durée du spectacle ainsi que la ventilation permanente de la salle.

Amsterdam a également organisé une soirée corona proof réunissant 1300 personnes. La ville de Bruxelles quant à elle crée des lieux « covid safe » qui seront des endroits où toutes les normes d’adaptation quant au virus seront d’application. Le festival Paradise city a relevé le défi d’avoir lieu grâce à tout un tas de mesures mises en place afin de respecter la distanciation physique. Le festival a accueilli 200 festivaliers, répartis sur deux jours. Il y avait 25 bateaux qui pouvaient chacun accueillir 4 personnes afin de respecter les bulles.

Le festival Tomorrowland a proposé une édition 100 % digitale. Là où le festival est sold-out en quelques minutes depuis sa création, cette année, tout le monde a pu y participer depuis son canapé.

Avec 60 artistes partenaires dont les shows avaient été préalablement enregistrés, le festival proposait pour la somme de 12.5 €/jour de participer au festival depuis chez soi avec ses amis. L’édition 2020 a été un franc succès avec plus d’un million de participants sur le week-end.

Ils ont également proposé une version nouvel an avec plus de 20 artistes mondialement connus qui jouent en ligne pour passer à la nouvelle année tout en faisant la fête chez soi.

N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites,
décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux

Epictète

Comment se passe la Covid chez nous ?

En ce qui concerne Team First, nous avons également dû nous adapter. Nous avons digitalisé notre communication, mais également nos activités.
Finalement, cette crise fut pour nous une opportunité.

Certains diront que rien n’est impossible, pour nous, tout est possible. Avec de la volonté, de la persévérance, et peut-être un grain de folie, chaque fleuve peut être franchi, chaque montagne peut être gravie.

Pour nous, cette crise aura été une opportunité. Elle nous aura montré que quand on veut, on peut.
Nous avons développé de nouvelles activités : « The company Wall » par exemple, un jeu que nous avons développé en 72H pour répondre à la demande d’un client de nos client. Elle est inspirée de jeu du 71, qui se joue en ligne et permet de faire un quiz en ligne avec des collègues/amis le tout animé par deux présentateurs : un francophone et une néerlandophone.

Nous avons digitalisé nos activités favorites comme le Team building culinaire, qui vous offre un cours de cuisine en ligne avec la livraison à votre domicile d’une box comprenant tous les ingrédients afin que vous n’ayez pas à faire les courses, mais aussi l’apéro visio avec les collaborateurs ou clients.

Nous vous livrons un coffret à domicile, et vous avez une démonstration de barman, la possibilité de jouer à des quiz ainsi que de participer tous ensemble à une dégustation conviviale.

Même si nous avons hâte de pouvoir recommencer à proposer des activités en présentiel, cette période aura eu le mérite de nous challenger et de nous forcer à nous réinventer. Même si la manière de vivre un événement a changé, notre objectif reste le même : faire sourire, faire passer un bon moment et fédérer vos équipes.